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Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre
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Cléopâtre, la reine d’Égypte, décide, pour défier l'Empereur romain Jules César, de construire en trois mois un palais somptueux en plein désert. Si elle y parvient, celui-ci devra concéder publiquement que le peuple égyptien est le plus grand de tous les peuples. Pour ce faire, Cléopâtre fait appel à Numérobis, un architecte d'avant-garde plein d'énergie. S'il réussit, elle le couvrira d'or. S'il échoue, elle le jettera aux crocodiles. Celui-ci, conscient du défi à relever, cherche de l'aide auprès de son vieil ami Panoramix. Le druide fait le voyage en Égypte avec Astérix et Obélix. De son côté, Amonbofis, l'architecte officiel de Cléopâtre, jaloux que la reine ait choisi Numérobis pour construire le palais, va tout mettre en œuvre pour faire échouer son concurrent.
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Pauvre Gocsiny
Après une première adaptation du petit héros gaulois inventé par Goscinny et Uderzo signée Claude Zidi, un peu ratée, Alain Chabat reprend le flambeau et fait à sa manière : humour Chabat, film entre potes, casting litigieux, esprit totalement à côté de la BD. Ne nous attardons pas sur les rares points positifs du film, comme les rôles plutot bien joués de Cléopatre, Astérix, Obélix ou encore Panoramix, les costumes corrects ou encore les décors pour nous pencher sur les raisons de la catastrophe pourtant si bien quotée : le film ne respecte absolument pas l'esprit instauré par Goscinny, le scénario n'est qu'un pretexte pour aligner les démonstrations de l'humour Chabat, décalé et incompatible avec l'humour des vrais auteurs. Le choix de Numérobis, à savoir de confier le rôle à Jamel Debbouze, qui se croit visiblement dans un de ses one-man show, est affligeant de ridicule et montre à quel point Chabat a fait le film entre potes et pour satisfaire les fans du "comique" français. Dieudonné déguisé en général romain (un général noir ??) qui se transforme en caricature de Dark Vador, César qui prend l'accent anglais, l'égyptienne Itinéris qui ne se capte même plus, non n'en jetez plus, l'humour de ce film est à vomir et même les performances de Clavier et Depardieu ne parviennent pas à sauver cette mauvaise comédie française. Cela laisse néanmoins un sentiment d'amertume pour ce pauvre Goscinny, et même pour Uderzo, qui voit une seconde fois son héros fétiche massacré sur grand écran. Espérons que le 3ème film prévu pour début 2008 relèvera le niveau.
maxime.walter2@enej.lavienne86.fr - Le 14 mai 2024 à 14:54